Florestan 1er (1841 - 1856)
Esprit cultivé, épris de littérature et de théâtre, ouvert aux idées libérales, ce prince conduit cependant une politique dirigiste comme son frère Honoré V (1819-1841). La Principauté connaît alors de grandes difficultés économiques et politiques. Malgré d’importantes réformes de l’administration, de l’enseignement et de la fiscalité (abolition du monopole des blés et des farines, mal supporté par les Monégasques), Florestan n’obtient pas l’adhésion de ses sujets à sa politique. Indécis, peu habile dans la conduite de ses Etats, il ne parvient pas à résoudre la crise politique issue des troubles qui agitent les villes de Menton et Roquebrune, localités placées sous régime féodal.
Les deux cités se déclarent « Villes libres » en 1848 et se mettent sous la protection du royaume de Piémont-Sardaigne.
Durant les quinze années de son règne, aucune monnaie ni médaille à son effigie ne sera frappée, malgré l’existence d’un atelier monétaire dans l’enceinte du palais princier de Monaco.